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Argumentaire
Chaque année, le mawlid est l’objet de débats houleux au sein de la communauté musulmane, ce qui n’est pas sans provoquer de nombreuses dissensions entre les fidèles. Certains considèrent qu’il s’agit là d’une innovation (bid‘a) blâmable, tandis que d’autres y voient une occasion sacrée pour célébrer l’amour du Prophète et rappeler ainsi ses enseignements.

La conclusion sur l’étude de l’islam comme système sera l’occasion d’autres questionnements sur l’apport des idéologies qui se disputaient le monde bipolaire cadre d’une telle pensée. C’est sur cet aspect qu’il s’attardera en défendant l’idée d’un apport réconciliateur de l’islam, du spirituel au secours du tout-matériel, d’un monde en proie à l’animosité nourrie par les égos, l’ambition et le règne sans partage du matériel jusqu’à s’éloigner des formes de solidarités qui faisaient même la particularité du genre humain.

Au cœur des récits sacrés du Coran, nous découvrons des voyageurs qui transcendent les limites du temps et de l’espace. Parmi eux, trois figures émergent : Khadr, les gens de la caverne (Ashabul’Kahfi) et Dhû al-Qarnayn.
Khadr, le Voyageur du Futur Khadr, également connu sous le nom de Khoudar le Verdoyant, est un personnage énigmatique.

Comme Bouveresse et Morin, Eva de Vitray-Meyerovitch était une amoureuse de la vie, de la connaissance, de la liberté et de la raison. Toutefois, si le premier fut amené par son instinct à étudier de nombreux sujets et à s’orienter vers la philosophie analytique (alors marginale en France), si le second est l’architecte d’une méthode pour organiser sa pensée de manière complexe,

Le Livre du Dedans, également connu sous le titre Fîhi-mâ-fîhi, est un ouvrage majeur du grand poète mystique Rûmî. Dans ce traité en prose, Rûmî explore des thèmes variés tels que la nature humaine, la quête mystique, la connaissance, l’amour, le mal et la souffrance. Son enseignement vise à guider celui qui s’interroge vers la découverte de sa pleine stature spirituelle et à révéler le sens profond des choses. Le livre est imprégné de la spiritualité soufie et contient des réflexions précieuses sur la relation entre l’homme et Dieu. Il est parsemé de proverbes arabes et de versets du Coran, offrant une perspective intemporelle sur la spiritualité qui s’étend de la Turquie à l’Afghanistan de l’époque. MR keita

Les Soufis, dans le but d'éveiller cette nature émotive, généralement endormie dans 1 'homme, possèdent une pratique rythmique qui établit le rythme dans tout le mécanisme du corps et de l'esprit. Consciemment ou inconsciemment, chez tous les êtres il existe une tendance au rythme .
Serigne Alioune Guèye, Serigne Seybatou Fall, Serigne Moussa Niang, Ibrahima, Mor Diama, Ngouda Banné sont tant de personnalités et de personnages que Serigne Cheikh nous dépeints dans ces discours. Il a souvent utilisé ces personnages, complexes, profonds et parfois hauts en couleur pour représenter des idées, des enseignements et des thèmes. Par exemple Serigne Alioune Guèye comme Victor Hugo est décrit comme un homme qui avait une belle plume, il écrivait avec beaucoup de style. Les discussions qu’il avait avec les condisciples étaient souvent teintées de disputes bien que peu éloquent mais sa capacité à faire passer ses messages de façons simple et intelligible faisait taire plus d’un.
Lors de la gamou de l’an 2000 à Tivaouane, Mame Cheikh posa la problématique de trois visions du monde. D’un côté, Descartes affirmait que la connaissance découle de la certitude de l’existence de sa propre conscience et des idées innées qu’elle contient. Cette vision se résume en la célèbre formule : « Je pense, donc je suis » (Cogito ergo sum). D’un autre côté, Kant proposait l’idéalisme transcendantal, suggérant que nous avons des expériences d’objets dans le monde qui existent, même si nous ne pouvons jamais les comprendre pleinement tels qu’ils sont en eux-mêmes. Enfin, une troisième vision se résumait ainsi : hier, je n’existais pas, et demain, je ne serai plus, donc j’ai été créé.

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