Parmi eux le détenteur des stations les plus enviables et des lumières rayonnantes, des mérites glorieux et des prodiges apparents, le grand Wali et le Connaissant célèbre, le savant de son époque, incomparable en son temps, Abou Abdallah Cheikh Sidi Mohamed El Hafidh El ‘Alawi El Chinguiti (qu’Allah l’agrée). Il faisait partie de l’élite des élites parmi les compagnons de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), à qui a été ouverte la grande sainteté. Il est parmi ceux dont on a témoigné du Fath (Ouverture spirituelle) par le biais de Seïdina Cheikh (qu’Allah sanctifie son précieux secret).
L’Homme, d’une dimension intellectuelle inégalable s’est toujours illustré dans des analyses approfondies inspirées de la religion, de la philosophie et de la métaphysique. De ses écrits, on aperçoit la place qu’il a toujours accordée à son seul maître et guide à savoir son père Serigne Babacar Sy (Rta). Et cela n’est pas fortuit car métaphysiquement Tout leur ressemble. L’Homme l’a démontré dans une de ses lettres publiées le dimanche 9 janvier 1994 où il relate l’héritage spirituel reçu de son père Serigne Babacar Sy (Rta) avec une dimension exceptionnelle que seuls les esprits éclairés peuvent saisir aisément. Après avoir parcouru cela, on peut se dire que «Le Sosie» de son père s’en est allé avec son mysticisme légendaire retrouvé autour du Chiffre 40, reconnu à travers l’Islam comme «Canonique» et plein de secrets.
I. Introduction : La pensée légale d’Ibn ‘Arabī et les Fusūs al-hikam
Dans les trois dernières décennies, les études sur la pensée de Muhyī l-Dīn Ibn ‘Arabī (560-637/1165-1240), menées aussi bien par des spécialistes du soufisme, comme Michel Chodkiewicz, que par des penseurs arabes contemporains, comme Nasr Hamid Abu Zayd, ont exploré les principes de son herméneutique de la révélation, y compris ses dimensions légales.
Tivaouane, 12 septembre 2024 – En marge des célébrations du Mawlid, la salle Serigne Babacar Sy va accueillir ce jeudi un événement marquant : la présentation officielle du livre collectif intitulé « Seydi El Hadj Malick Sy, érudit et soufi africain du début du 20e siècle ». Cet ouvrage, fruit d’une collaboration entre d’éminents professeurs, a été dirigé par le Pr Abdou Salam Fall et le Pr Abdoul Aziz Kebe.
Il était une fois un homme qui avait ouvert un restaurant, Les lieux étaient attrayants, le menu excellent. Un de ses amis vint peu après lui dire : *« Pourquoi n’as-tu pas d’enseigne ? Fous les restaurants en ont une. Je suggère que tu écrives dessus RESTAURANT. EXCELLENTE CUISINE ”Quand l'enseigne fut peinte et accrochée, un autre lui dit « Il te faut être plus explicite : la formule pourrait S’appliquer à n’importe quelle vieille auberge. Ajoute les mots “SERVIE ICI” et ton enseigne sera complète.»
Le propriétaire se dit que c'était une bonne idée et fit compléter l’enseigne. Peu après, un autre curieux vint à passer. « Pourquoi as-tu écrit “ICI” ? interrogea-t-il. Crois-tu qu’on ne verrait pas sans ça où est ton restaurant ? »Le restaurateur fit modifier l'enseigne.
Un autre encore l’interpella : «Ne vois-tu pas que le mot “SERVIE” est superflu ? Tous les restaurants, toutes les boutiques servent leurs «clients Pourquoi ne pas l’enlever ? » Le mot fut donc enlevé. Alors quelqu’un fit observer : «Si tu tiens à garder “EXCELLENTE CUISINE » certains finiront par se demander si ta cuisine est vraiment excellente, et d’autres en disconviendront, Si tu veux te protéger contre la critique et la dispute, enlève je t'en prie le mot “EXCELLENT”. »
Ce que fit le restaurateur. L’écriteau ne portait plus désormais que le mot « GUISINE ». Mais un sixième individu, curieux lui aussi, passa la tête par l’embrasure de la porte. « Pourquoi as-tu inscrit le mot “CUISINE” sur l’enseigne de ton restaurant ? « Tout le monde peut voir que tu fais ici la cuisine ». C'est ainsi que le restaurateur enleva l'enseigne. Ce faisant, il ne put s'empêcher de se demander quand viendrait l'homme affamé plutôt que curieux ou intellectuel.
Dans cette histoire, le restaurateur est harcelé par les « hommes de raison » littéralistes, pour qui comme pour nous tous, l’intellect est un précieux instrument. Mais la nourriture que notre homme s’efforce de fournir est la « nourriture du cœur ». Dans le langage soufi, le cœur représente les facultés perceptives supérieures de l’homme.
Source : Apprendre à apprendre Idries Shah