Al-Ghazali est né en 450 de l’Hégire, soit 1058 de l’ère chrétienne, dans la ville de Tus (Khorassan) ou dans un des villages avoisinants, au sein d’une famille persane de condition modeste, dont certains membres étaient connus pour leur savoir et leur penchant pour le mysticisme soufi. Al-Ghazali était encore jeune lorsque son père mourut, après avoir chargé un de ses amis soufis de s’occuper de l’éducation de ses deux fils. L’ami en question s’acquitta de cette mission jusqu’à épuisement des fonds légués par le père et conseilla aux deux frères de s’inscrire dans une madrasa3 où les élèves suivaient des cours et étaient pris en charge matériellement. Al-Ghazali aurait commencé, vers l’âge de sept ans, par étudier l’arabe et le persan, le Coran et les principes de religion. A la madrasa, il entra dans le cycle des études secondaires et supérieures comportant le fiqh (jurisprudence islamique) et l’exégèse (tafsir) du
texte coranique et des hadith (propos du Prophète) (voir glossaire en fin d’article).
Serigne Alioune Diop Maïmouna est l’un des plus grands érudits de l’Afrique noire à l’image de son parent et ami Serigne Birahim Diop.
Force est de reconnaître que serigne Birahim Diop a intégré l’université de Maodo peu de temps avant son ami Serigne Alioune Diop Maïmouna; lorsque ce dernier arriva dans la cour du maître, Serigne Birahim n’en avait pas encore fini avec l’apprentissage du Coran.
El Hadj Amadou Assane NDoye est né le 26 juillet 1890 à Dakar, soit 33 ans après que Protet ait planté le pavillon français en terre dakaroise. Il est le fils de l’Imaam Raatib Assane Ndoye et de Bineta Sylla qui est la petite fille de Makhtar Sylla Kheury Diop, lui-même Imaam Raatib de Dakar et Sëriñ Ndakaaru intérimaire de 1830 à 1831. Il est décédé le 4 juillet 1974 et repose à la Mosquée de Sanjaal face à son domicile familiale au 80 Avenue William Ponty où il sera rejoint une dizaine d’année plus tard par son épouse Adja Aissatou Sylla, dite Foos Sylla.
Serigne Birahim Diop est l’un des plus grands grammairiens et théologiens du continent Africain, il a passé un peu plus de 20 ans aux côtés du Maître Seydi Hadji Malick Sy pour être initier aux sciences Islamiques.
Après la génération du Maître Seydi Hadji Malick Sy; les plus grands érudits du Sénégal de la suivante épopée ont tous été formés par Serigne Birahim Diop en personne.
Serigne Birahim Diop (1874-1937), grand mouqqadam de la tidjaniya originaire du walo.
Et encore : une crise de logique !La crise de logique reste la plus grave des crises car elle dénature l’Initiative même du Ciel : Initiative tendant à organiser sur la Planète-Terre une société à la fois humaine et assurément équilibrée. Elle déforme, sans aucun doute, les réalités essentielles qui valent d’être choisi comme favori.
Parmi ses grands compagnons le savant de son époque, Cheikh El Islam et guide pour les humains, celui qui porte l’étendard de la science et des connaissances particulières, défenseur de cette Tariqa Al Ahmadiya, protecteur de son honneur, Cheikh Abou-l-Ishaq Seïdina Ibrahim Riyahi Tounsi (qu’Allah l’agrée).Il fut tout d’abord dans la Tariqa Chadhiliya. Lorsque le Khalife Sidi ‘Ali Harazim (qu’Allah l’agrée), grand compagnon particulier de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), est arrivé dans les premières demeures tunisiennes en 1211, il rencontra notre personnage et fit connaissance avec lui. Puis il séjourna chez Sidi Ibrahim Riyahi, à la Madrassa, où leur amitié s’est renforcée.
Parmi eux le connaissant, le guide vers Dieu, exemple de bonne conduite, le Wali connu, celui qui a eu les prodiges apparents, les caractères nobles, aux comportements éclairants, Abou Abdallah Sidi Mohamed El Ghali Abou Taleb, chérif Hassanite (qu’Allah l’agrée).Cet homme considérable fait partie de l’élite des élites parmi les compagnons de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret). Il fait également partie des dix personnes ayant eu la garantie de la grande ouverture par le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et des piliers de la Tariqa.
Serigne Samba Ngoty Lo est né en 1878 dans le village de Bayakh, il est le fils de Mbeurgou Seynabou. Durant son enfance il partit étudier le Coran dans un village denommé Ndaam Gotte auprès de Serigne Lo dans la région de Louga jusqu’à mémorisation complète du livre sacré. Après son apprentissage du Saint Coran, il retourna dans son village de Bayakh avant d’aller dans le village de Ndaam qui partage la route avec Bayakh auprès de son oncle Madiakhaté Lo, il y resta jusqu’au jour où il se décide d’aller étudier les sciences Islamiques.
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19/03/2008 | Tivaouane | Gamou | Gamou | Lien Youtube |