« Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a été interrogé au sujet du sens de la parole d’Allah le Très-Haut : « Allah vous met en garde à l’égard de Lui-même. » (Sourate 03 la famille d’Imran, verset 28) Il a répondu (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : « Au niveau de la Loi (Chari’a) cela veut dire Allah vous met en garde à l’égard de Lui-même afin de le craindre et de ne pas se croire à l’abri de Sa ruse en tout ce qu’Il vous octroie comme faveurs et en tout ce dont Il vous préserve comme nuisance parmi les méfaits,
Le Sheikh Junayd avait un disciple qu'il préférait à tous les autres, ce qui incita la jalousie des autres disciples; le Sheikh - connaissant les cœurs - s'en rendit compte. « Il vous est supérieur en courtoisie et en intelligence, leur dit-il. Livrons-nous donc à une expérience, afin que vous aussi le compreniez. »
Junayd ordonna alors qu'on lui apporte vingt oiseaux, et dit à ses disciples :
Râbi'âal-'Adaiâya est née à Basra 8 e siècle (2e siècle de l'hégire). La nuit où Râbi'â vint sur terre, il n'y avait rien dans la maison de son père, qui était très pauvre : pas même une goutte d'huile ni un morceau de tissu pour l'envelopper. Râbi'â était sa quatrième fille, c'est pourquoi lui fut donné ce nom (« la quatrième). « Va demander à notre voisin un peu d'huile, que j'allume la lampe », dit sa femme. Or, le père avait fait vœu de ne jamais rien demander à personne. Il s'en alla donc, et se contenta de poser la main sur la porte du voisin, puis il revint. « Ils n'ouvrent pas la porte», dit-il. La pauvre femme pleura amèrement.
Apologie défensive d’Abul ‘Abâss Ahmat At Tijânî. Télécharger
“Soit un miroir oxydé dont la rouille couvre la surface, offusque la clarté et empêche nos images de s'y imprimer. Normalement, un miroir est susceptible de recevoir les images et de les réfléchir telles quelles. Celui donc qui voudra le remettre en état devra s'acquitter de deux besognes : frotter et polir, c'est-à-dire disposer le miroir face au vrai.
Il y a trois choses qu'un homme doit pratiquer. Quiconque néglige l'une d'entre elles les négligera nécessairement toutes et quiconque s'attache à l'une d'entre elles doit nécessairement s'attacher à toutes. Efforce-toi donc de comprendre et prête attention. La première chose est qu'avec ton esprit, ta langue et tes actions, tu proclames que Dieu est Un; et, ayant affirmé qu'il est Un, et ayant affirmé que nul ne peut t'aider ou te nuire que Lui, tu consacres toutes actions à Lui seul.
C’est Ibn Khaldûn qui faisait le reproche aux historiens arabes de se contenter de relater et de transmettre, au lieu d’expliquer. En pédagogue assumé, ne laissant jamais s’échapper l’opportunité d’instruire, Cheikh El Hadji Malick Sy a toujours procédé par la convocation des contextes, des temporalités et des lieux de mémoire pour donner une véritable « représentation mentale » de l’environnement qu’il décrivait et des hommes qui le marquèrent. Pour son époque, l’œuvre de Cheikh El Hadji Malick Sy, surtout pour ce qui est de la Sîra ou hagiographie prophétique, se distingue par une nette ouverture aux sources de l’Histoire universelle dans leur diversité. Dans le Khilâçu Dzahab (L’Or décanté sur la Biographie du Prophète), l’environnement prophétique décrit par Maodo est constamment mis en relation avec l’histoire universelle ; ce qui renseigne fortement sur sa maîtrise des sources et surtout son incontestable connaissance des contextes.
Né en 1165 à Murcie (en Al-Andalus) et mort en novembre 1240 à Damas, Ibn Arabî est un théologien et un maître soufi arabe, déployant une pensée extrêmement complexe et fascinante.
La notion de l'expansion de l'univers est très récente. Elle date du vingtième siècle seulement. Les anciennes civilisations n'avaient aucun moyen de constater l'existence d'un tel phénomène. Aussi, la question de savoir si l'univers était stationnaire ou en expansion ne s’était jamais posée. Il n’y avait aucune raison pour s’interroger sur un phénomène, dont personne n’a pu percevoir les effets. Nul n’avait de raison de s'interroger sur quelque chose qui n'existait pas. Le ciel était plutôt synonyme de ce qui est vaste, immuable et éternel. Les observations célestes de l'époque étaient surtout consacrées aux influences astrologiques qui étaient attribuées aux différents astres où seules les cinq planètes, Mercure, Vénus, Mars, Saturne et Jupiter étaient connues. Par la suite vinrent s’ajouter les constellations figurées par des personnages ou des animaux légendaires. Ce n’est que beaucoup plus tard, que les fondements de l’astronomie furent introduits, pour constituer une discipline à part entière.