Aussi rares que profonds, les textes qui composent cette Anthologie du soufisme sont regroupés autour des thèmes fondamentaux de la pensée islamique : l'homme capable de Dieu, l'appel divin, la Voie soufie, la vie spirituelle, mais surtout l'unicité du Tout-Miséricorde et l'unité de l'être. Traduits entre autres de l'arabe, du persan, du malais-javanais ou du serbo-croate, ils composent un véritable bouquet du feu intérieur des plus grands mystiques de l'Islam. Un recueil unique présenté par Eva de Vitray-Meyerovitch, spécialiste incontestée du soufisme.
Farid-ud-Din' Attar
Préface de : Eva de Vitray-Meyerovitch
Traduit par : Abel Pavet de Courteille
Le mémorial des saints
‘Attâr, l’un des plus grands auteurs mystiques persans, a rassemblé au XIIIe siècle cette collection de faits et dits de soixante-douze soufis.La tradition dit qu’il y a autant de chemins que de pèlerins. Dans ce Mémorial, contemporain des Fioretti de François d’Assise, s’exprime le désir essentiel de la face de Dieu, si constant chez les mystiques et si caractéristique de l’Islam. Il contient en outre un grand nombre de renseignements que l’on ne trouve nul par ailleurs, non plus qu’après lui. C’est dire toute son importance pour la connaissance du soufisme.
Fondé par son grand-père, le village porte le nom de la famille [1] dont la piété très connue leur valut une influence religieuse particulière, un respect et une vénération pour la FACE de DIEU. Hommes de haute culture et d’une orthodoxie stricte dans l’assimilation des valeurs culturelles islamiques, ils firent du village de Mbacké un centre académique et une capitale spirituelle.Le père du CHEIKH , Mouhammad MBACKE, appelé Momar Anta Saly , était un éminent jurisconsulte, un dévot qui enseignait le CORAN et les sciences religieuses ; sa mère , Mariama Bousso, grâce à sa piété, sa vertu et son scrupule, eut le privilège de répondre au nom de "Jâratu-l-lâh" (voisine de DIEU) au milieu des siens.
SON HORAIRE
On doit le réciter le vendredi entre la prière de l'Asr et le coucher du Soleil en groupe ou seul si on a un empêchement.
SES MODALITÉS
S'asseoir en état de pureté comme en prière, et en cercle autour d'une nappe blanche pouvant contenir six (6) personnes et procéder comme suit 1)- formuler l'intention de réciter le dhikr du Vendredi pour sublimer Allah le Seigneur de l'Univers ( voir fomule d'intention précédente). En assemblée c'est celui qui dirige qui formule l'intention pour tout le monde faire l'intention dans son coeur.
Carrefour de toutes les doctrines et de toutes les religions, les confréries ne sont pas en reste. Le Sénégal est endoctriné par la culture du soufisme. Hier, lundi 23 juillet, à Fass Delorme, l’Ambassade des Etats Unis à Dakar, en collaboration avec la Fondation Seydi Djamil, a organisé une conférence religieuse sur « Le Soufisme et la démocratie au Sénégal ». Une occasion pour Serigne Mansour Sy Djamil d’éclairer sur le rôle qu’il compte jouer à l’Assemblée nationale.Il existe plusieurs confréries, depuis l’arrivée de l’Islam au Sénégal. Ce qui signifie que notre pays est enraciné dans la culture du soufisme.
Dieu dit dans le Coran: « Ô vous qui croyez ! Craignez Allah et soyez avec les véridiques »[2]. Et Il dit : « Le Miséricordieux, interroge donc quelqu'un de bien informé sur Lui (expert) »[3]. Et dans un autre verset, Dieu (exalté soit-Il) dit: « Les amis les plus intimes sont ce jour-là ennemis les uns des autres sauf les gens pieux »[4].Abû Hurayra, qu'Allah l'agrée, rapporte: le prophète que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui a dit: « l'homme suit la religion de son compagnon intime, que chacun de vous fasse attention à celui qu'il prend pour ami »[5].
Un marchand possédait un perroquet qui conversait avec ses maîtres si adroitement qu'on le traitait comme un membre de la famille. Ce marchand décida d’aller en Inde pour des achats, et demanda aux siens ce qu’ils voulaient qu’il leur rapportât. Le perroquet répondit : « Je n’ai besoin de rien, mais si tu passes près de la forêt où vivent les miens, informe les de l’état où je me trouve ». Et voilà qu'au cours de son voyage, le marchand arriva justement à cette forêt dont parlait son perroquet.
La jeunesse de notre pays incarne peu les principes fondamentaux de l’islam.L’un des objectifs de cette causerie est de les aider à trouver des arguments indispensables à la pratique de leur religion et à s’aimer mutuellement. Pour réussir cet exercice, une connaissance approfondie des prescriptions islamiques, de l’apparition du prophète (PSL) à nos jours, s’impose. Ce guide de l’humanité que nous adorons réellement ; celui qui nous prodigua sa sagesse, pierre angulaire de notre religion ; celui qui nous révéla la vérité profonde dont nous nous inspirons pour redresser nos contre vérités, ce qui représente un immense intérêt ici bas et à l’au-delà.
Le Coran nous apprend qu’une monnaie peut se transformer en pouvoir plus redoutable entre les mains des gens aisés... Le deuxième Calife de l’Islam tenait pourtant à faire accepter un principe d’échange un peu plus commode que le troc... Serigne Alioune dit : « Il ne s’agit pas ici d’un réquisitoire, mais d’une mise en garde ». Elle est sévère cette mise en garde, lui disais-je... Ce passage du Coran voulait nous rappeler qu’une civilisation n’est digne que quand elle place l’Ame, qui est en contact direct avec un Monde Incorruptible, au-dessus des Vertus bien que celles-ci soient considérées comme l’élément moteur permettant à