Ô jeunes du temps, je vous conseille, étant enfants,
de vous consacrer à l’instruction et à l’enseignement.
Sois, avec acharnement, dans la quête du savoir.
Il est dit qu’une leçon apprise dans la jeunesse est telle une inscription sur la pierre.
Sauf pour excuse valable ne néglige aucune leçon
La négligence est synonyme de perdition.
À chaque instant une tâche qui lui est propre.
La vie est courte, ne dis jamais « demain je ferais ».
Le temps est comme l’épée.
Fais ton devoir avant qu’il ne te coupe en morceaux.
Efforce-toi de mémoriser tes leçons et de les répéter.
Fais des recherches et intéresse-toi aux écrits.
Sois dans l’écoute et tâche de comprendre toute problématique.
Examine attentivement les énigmes des sourates et des versets.
Que tes questions soient de bases pures.
Interroge dans la courtoisie et le respect absolus.
Si, l’enseignant tu traites à sa juste valeur,
tu trouveras les grâces du savoir et tu vivras !
Respecte-le, glorifie-le traite-le avec bonté.
Quelque soit son besoin, satisfais-le.
Lorsqu’il est préoccupé ou a besoin de service,
soutiens-le dans tous ses désirs.
La satisfaction divine est dans celle des cheikhs.
Dan la mesure du possible, évite de lui désobéir.
Que rien au monde ne te fasse oublier le droit des parents.
À Dieu, donne ce qui Lui appartient.
Ne te fais pas berner par Satan.
Rappelles-toi lorsqu’Iblis s’était déclaré ennemi d’Adam.
Respecte la sacralité et la fonction du cheikh.
Il est vraiment digne de ce respect.
Est en danger celui qui, bêtement, se fait berner
par les fioritures du monde et verse dans l’oppression.
Pour le sage, ce lieu est celui du savoir et de la courtoisie ;
non une demeure de discorde et de divertissement.
Pour l’attentif, c’est un lieu d’harmonie et de conciliation
où il faut s’attacher au câble de Dieu et se méfier.
Mes frères, si un crapuleux vous apporte une information,
renseignez-vous et jetez ses dires aux oubliettes.
Poème traduit par Dr Seydi Diamil Niane
Chercheur à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN)
Source : Asfiyahi.Org