Les destins, comme les situations se jouent entre Ses Doigts ! Ceux-là même qui, pour le malheur de la Démocratie refusent cette réalité, finiront par cette réalité, finiront toujours par ruiner leur pays en se ruinant eux-mêmes.
Notre Continent a besoin d’une Morale Politique Nouvelle. Il a besoin d’être gouverné par des hommes murs, crées par Dieu et non par des épouvantails.
«Je préfère manquer de tout plutôt que de manquer de clairvoyance» affirme Serigne Alioune. « Il n y a rien de plus pénible que d’être obéi tout le temps ! » disait Alexandre – Mais il faut être Grand pour le savoir...
« Oh, Ciel ! Fais que ma logique soit en harmonie avec Ta Logique et face à la vérité des âmes, considérée comme une valeur pour toutes les valeurs, ne fais pas de ma vie un élément de dérision ! »
Quoi de plus juste que de refuser une telle entorse ? Un pouvoir moderne qui se détourne de tout Esprit de Changement ! Mais tout dépend du peuple auquel on a affaire... Il est vrai que CONFICIUS n’est pas KOCC BARMA et que la Chine est loin d’être le Sénégal. Et pourtant, ils ont une base philosophique commune : ne pas admettre complaisamment la supériorité du Maître. Mais, cette philosophie qui a fourni à la Chine l’énergie susceptible de vaincre la nature, n’a malheureusement donné aux Sénégalais qu’une occasion de faire «chanter» leurs concitoyens. Un grand Responsable de notre Pays, actuellement réfugié en Europe, m’a dit, avant son départ : « Un chantage d’Etat est plus destructeur que tout ; plus destructeur même que l’esclavage, et que les fins de règne arrivent en tête de toutes les frustrations.
Un peu comme les SEMITES – interprétation culturelle oblige – les Sénégalais ont toujours préféré un ennemi à un rival ; c’est d’ailleurs ce qui a souvent facilité au Colonisateur d’accéder à son dessein avec le minimum de risques.Il suffit d’aviver les sentiments de rivalité... Il y a là une mentalité d’esclave ; d’aucuns l’ont étudié à fond ... La liste de ceux qui en sont victimes est déjà longue. Il y a une sorte de malédiction qui poursuit le pays – comme si Dieu voulait faire comprendre l’importance qu’Il attache à la Détermination de l’individu chaque fois que la Conscience Universelle fait appel à Lui.
J’en ai discuté avec des condisciples... Je leur disais que ce verset qui traite de l’Alternance est quelque chose de très objectif Il montre qu’il y a des forces que les systèmes n’arriveront jamais à annihiler, et des lois qui témoignent de la présence quasi-matérielle de l’Invisible.
Les réalités se succèdent effectivement ; elles ne se laissent jamais dévier par la VEULERIE des gens.
Un ancien ministre me faisait cette confession : « plutôt aller en enfer que de perdre un portefeuille ministériel au Sénégal ». J’ai répondu : « C’est le Protocole qui vous séduit et non le Travail ! »
Mais l’Alternance, c’est autre chose... C’est un grand principe. Ce merveilleux principe qui, au nom du suffrage universel, permet de procéder non seulement au changement des hommes, mais aussi à la réequilibration des responsabilités.
Même dans un domaine un peu plus « sournois », on voit que de temps à autre, la religion cède son aura à quelque chose de plus banal qu’on appelle la Politique; et celle-ci, à son tour, s’incline devant la couronne si mal appropriée de l’argent – un peu comme le terrorisme qui, à coups de bâton, fait tomber cette couronne. Et il y a la drogue qui « hurle » pour effrayer son entourage ; et avec la drogue, le Prince des Affreux qui a pour nom: Sida ! Et encore...
La succession de ces phénomènes ne donne-t-elle pas à l’Alternance une Force de Loi ? Force contre laquelle les systèmes ne peuvent rien... Et c’est toujours dans la Paix ou dans la Violence que Dieu opère... Il ne nous appartient heureusement pas de modifier les choses de sa stratégie... Nous sommes tous appelés à mourir un jour!
Le premier Calif de l’Islam priait toujours Dieu de lui accorder la paix : il est mort empoisonné. Le deuxième Calif demandait la même chose : il est mort poignardé. Le troisième Calif, après avoir sollicité la même faveur, connut le même sort. Le quatrième Calif prononçait toujours la même formule : « Mon Dieu, donne- moi Ta Paix ! ». Il est mort lâchement assassiné. Ce qui veut dire que, pour eux, la PAIX ne signifie point : absence de sacrifice, même SUPREME. Les deux déflagrations mondiales, la guerre de libération aux Etats Unis n’ont-elles pas apportées à la Race Humaine un peu plus de sérénité et un goût marqué pour l’effort, c’est-à-dire pour
LA LUTTE ?
Ali, le Gendre du prophète, disait : « Ou c’est la tumeur ou c’est la vieillesse qui tue ; le sabre n’en parlons pas encore ». Pour être courageux, de nos jours, on doit nécessairement se munir de détonateur ; le courage perd de plus en plus sa discrétion, son grand silence ! La Science devient ici plus que lâche, plus que poltronne... Elle est tout simplement idiote.
Comment ne pas apprécier le Gendre du Prophète qui, bien que Maître dans le maniement de l’épée, savait aussi se battre à main nues ? Saignant un jour du bras, il dit à son sang : « Tu es une créature du Seigneur et si tu coules si noblement, c’est pour la Préservation de la Justice... Mais, le courage qui se tient à distance n’est qu’une invention plus que déconcertante.
L’Homme d’aujourd’hui est capable de toutes les BAVURES du monde !