Imaginez ceci : il y a plus de 1 400 ans, le prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) a prédit que le passage des jours s'accélérerait. Il a dit : « Une année ressemblera à un mois, un mois à une semaine, une semaine à un jour, et un jour à une heure. » Aujourd'hui, alors que nous nous précipitons à travers nos vies, il est difficile de ne pas ressentir le poids de ses paroles. Mais et si cette prophétie était plus qu'une simple observation poétique ? Et si c'était un aperçu de la véritable nature du temps lui-même—un indice pour comprendre la trame de la réalité ?
Dans cette exploration, nous plongeons profondément dans le Coran, où des versets comme ceux de la Sourate Al-Hajj (47), la Sourate As-Sajdah (5) et la Sourate Al-Ma’arij (4) révèlent une vérité surprenante : le temps n'est pas fixe. Il s'écoule différemment pour Allah et Ses anges que pour nous. Une seule journée dans leur royaume peut s'étendre sur des milliers d'années humaines. Cette idée, exprimée si éloquemment dans le Coran, fait écho aux découvertes de la science moderne, qui nous dit que le temps est relatif—façonné par la vitesse, la gravité et l'espace.
Mais le voyage ne s'arrête pas là. Les mystiques et érudits islamiques comme Ibn Arabi, Abdulkadir Jilani et Imam Rabbani ont laissé derrière eux des récits extraordinaires de phénomènes spirituels qui défient notre compréhension du temps et de l'espace. Ils ont parlé de bast-ı zaman—l'expansion du temps—où les moments s'étirent en éternités, permettant à une personne d'accomplir des œuvres de toute une vie en une seule journée. Ils ont décrit tayy-ı mekân—le pliage de l'espace—où les distances s'effondrent, permettant à une personne d'être en plusieurs endroits à la fois. Ces expériences pourraient-elles suggérer l'existence de portails métaphysiques, des passerelles vers des dimensions au-delà de la nôtre ?
Le Coran parle également de chemins cachés dans les cieux, empruntés par les anges et les djinns. Les anges, êtres de lumière, ne sont pas liés par les lois physiques qui régissent notre monde. Ils montent aux cieux en un jour qui équivaut à 50 000 années humaines. Ces chemins pourraient-ils être ce que la science moderne appelle des trous de verre ,des tunnels à travers l'espace-temps qui connectent des points distants dans l'univers ? Les parallèles sont frappants, nous invitant à considérer comment la connaissance divine et la découverte scientifique peuvent s'entrelacer.
Et puis il y a les djinns, des êtres créés à partir d'un feu sans fumée, qui existent dans un royaume juste au-delà de notre perception. Le Coran nous dit qu'ils ont tenté d'écouter les cieux, mais ont été chassés par des étoiles filantes. Cette imagerie vivante soulève des questions sur leur capacité à manipuler des énergies invisibles ou même la trame de l'espace-temps. Quels secrets détiennent-ils et comment naviguent-ils dans les dimensions cachées de l'existence ?
Les histoires des prophètes illuminent davantage ces mystères. Considérez le prophète Isa (paix et bénédictions sur lui), qui a été élevé aux cieux, ou le voyage nocturne miraculeux et l'ascension du prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui)—l'Isra et le Mi'raj. Ces événements ne sont pas seulement des récits d'intervention divine ; ils sont des fenêtres sur des dimensions supérieures, révélant les connexions complexes entre le physique et la métaphysique, le visible et l'invisible.
En tissant ensemble les enseignements islamiques et la science moderne, une tapisserie de merveilles émerge. La théorie de la relativité d'Einstein, avec son pliage du temps et de l'espace, trouve des échos dans les descriptions coraniques des voyages célestes et de la relativité du temps. Le concept de trous de ver s'aligne avec les chemins cachés des cieux. Et les expériences spirituelles des mystiques nous poussent à repenser la nature même de la réalité.