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EL HADJI MALICK SY (RTA) est né vers 1855, au village de DOWFAL dans l’agglomération de GAYA,  à l’Est de DAGANA. Il est le fils de OUSMANE ( Demba Khourédia) SY et de FATIMATA WADE WELE. Le jeune Malick débuta sa formation à Gaya auprès de sa famille maternelle où son maître et homonyme Thierno Malick Sow l’initia au saint Coran. À l’age de 8 ans, il fut amené par son oncle paternel Amadou Sy dans le Djolof, à Sine, près de Sagata, le village de sa famille paternelle, revenu à Gaya, il ira suivre des cours auprès de Ngagne Ka, maître d’école Wolof pendant plusieurs mois et à Tiarène, dans le cercle de Matam, auprès de Mame Bassine SARR. Puis il alla chez le marabout ABDOU BITEYE à LOUGUE ( dans le cercle de Saldé) et chez Mamadou Top à Podor pour y achever l’étude du saint Coran.

Seydi Alioune Bâ, plus connu sous le nom de Mame Serigne, fait partie des Moukhadams de Seydi El Hadj Malick Sy qui ont donné à la « Tidjania » ses lettres de noblesse dans cette partie du Cayor. Au point que Guéoul et ses environs soient considérés aujourd'hui comme une place forte de la Tidjania, perpétuant le legs de Seydi El Hadj Malick Sy, qui a su imposer cette voie à l'écrasante majorité de la population sénégalaise. Exégèse du Coran, doublé d'une très forte érudition, Seydi Alioune Ba a impulsé une belle dynamique religieuse dans cette partie du pays, en participant à la formation des talibés tidjanes sur tous les plans.

Il s’agit d’un des plus illustres érudits de son époque. Contemporain du guide, il était aussi un de ses hommes de confiance attitrés, un maillon important du cercle restreint dont le sérieux et le charisme sont loués à travers tout le Sénégal et plus particulièrement à Leona (Kaolack) ou il a fini par s’installer et marquer son histoire.

La communauté omarienne celebre les 6 et 7 Janvier 2017, la ziarra annuelle dédiée à Thierno Mountaga Daha Cheikhou Oumar Al Foutiyou Tall, père de l’actuel khalife de la communauté omarienne , Thierno Bachir Tall.
L’histoire de Thierno Mountaga Daha Tall peut bien se résumer en ces deux lieux. Enterré à sa mort aux cimetières musulmans des Abattoirs à Dakar, il a été exhumé après 28 ans sous terre, pour être enterré à nouveau Louga. C’est cet homme de Dieu qui est célébré à Louga.

El Hadj Amadou Dème (rta) est né d’un père paysan et pasteur, Mamadou Lamine Bara Dème et de Aminata Bana. Après une enfance mouvementée, il étudia le Coran et s’adonna entièrement à l’enseignement du saint Coran et à la pratique de la religion. Il s’exprimait en sept langues parmi lesquelles l’arabe, le pulaar, le mandingue, le wolof. Il reçut plusieurs distinctions honorifiques du Sénégal : chevalier et commandeur de l’Ordre National. Décédé le 10 décembre 1973, il est enterré à l’ouest de la mosquée de Sokone qui porte son nom et qui a été classée monument historique2 par le gouvernement sénégalais.
1890
D’un père paysan et pasteur (Mamadou Lamine Bara DEME), Amadou naquit vers cette date à Mankano en Casamance, près de Ndjendé (Sédhiou). Sa naissance a coïncidé avec « la case du scorpion ».
Ses années d’enfance furent très mouvementées.

1891
Séjour à Ndiobène Gallo au Sine-Saloum, près de Ndoffane Laghem, avec son père et sa mère.

1892
Passage de Cheikhou Oumar Foutiyou TALL à Ndiobène Gallo. Il y prenait un de ses disciples.

1893
Mort de son père Mamadou Lamine Bara DEME à Ndiobène Gallo.

-Séjour à Keur Ama Niébé au Sine-Saloum, près de Ndiédieng.
A la mort de son père, son grand père Tafsir Ama Niébé vient le chercher avec sa mère Aminata DIALLO.

1894
Séjour à Sare Yoro Rata près de Keur Madiabel

1895
- Séjour à Bane Velor près de Ndiaffate au Sine-Saloum.
- Mort de son grand-père à Bane Velor. Sa mère Aminata DIALLO retourne avec lui à Gagué Chérif, à 27 km de Foundiougne.

Il avait alors 5 ans. Il n’avait pas encore fréquenté l’école coranique, mais son père lui avait déjà acheté une tablette.
Sa mère lui acheta son premier Coran sur l’argent qu’elle gagnait en filant.

1896
- Début des études coraniques à Koudom dans l’arrondissement de Ndiédieng au Sine-Saloum avec comme premier maître Tafsir GADIO.

Son grand-père paternel Mor Yacine DEME arrive de Gouye Soukh situé au Cayor, précisément dans l’arrondissement de Médina Dakhar. Il décida de l’amener pour pouvoir surveiller ses études coraniques.
- Séjour à Gouye Soukh. Etudes coraniques chez maître Mor Yacine DEME, son grand-père.

1902
Il termine ses études coraniques à 12 ans et revient à Gagué Chérif.
Connaissant parfaitement le Coran, il décida alors d’aller au Fouta Toro pour se cultiver

1903
Séjour au Fouta
En 4 ans, il séjourna successivement à :
- Médina Ndiathbé (Podor): avec comme maître Alpha Mamadou Aw. Il apprit le livre « RISSALA ».
- Walaldé près de Kaskas (Podor) avec comme maître Thierno Ibrahima Aw, frère de Alpha Mamadou Aw. Il apprit l’astronomie et les mathématiques ainsi que la Tariqa Tijaniya.
- Nguidjilone (Matam) avec comme troisième maître Thierno Yoro Bal. Il apprit « HAMZIYA ».


1904
Retour à Gagué Chérif
Il se prépara alors à affronter la vie, cette vie qui ne sera pas de tout repos pour lui.
Il décida d’aller s’installer à Bambougar à 5 km de Sokone.

1906
Séjour à Bambougar
Il enseignait le Coran et cultivait la terre. Après 2 ans, il vit en rêve un lieu qui lui était indiqué comme lieu de résidence. Ce fut son déplacement à Sokone.

1907
Arrivée à Sokone où il trouva comme hôtes Birame DIOUF, Serigne Saliou DIA, Elhadji Abdourahmane SY, Ibrahima BADIANE, Souleymane DIASSE, Momath THIAM COUMBA, Coly SENGHOR, Mor THIAM, Alioune FAYE, Issa DIANE, Mbagnick DIOP, pour ne citer que ceux-là.

Ses activités furent les mêmes qu’à Bambougar : enseigner le Coran et cultiver la terre.
En plus de ses enfants, il eut de nombreux talibés et finalement ses terres de Sokone ne suffirent plus. Ainsi, il allèrent passer l’hivernage à Ndiayène (14 km de Sokone) ou à Keur Yoro DIOP (9 km de Sokone) et revinrent pendant la saison sèche.

1922-1923
Il effectua le pèlerinage à la Mecque et étudia à Bagdad le rite Malékite et enseigna à Acre (Palestine).


1939
Le travail de la terre ne l’écarta jamais de la religion.
Il prit la décision de réaliser une oeuvre unique en son genre, intitulée : DIYAOU NAYIRAYNI, un commentaire du Coran qui revêt un caractère universel car toutes les branches du savoir humain y sont abordées : mathématiques, astronomie, sociologie, philosophie, géographie, etc.

1947
Il fonda son propre village qui porta le nom de Médina Elhadji Amadou DEME ou Ndémène à 7 km de Sokone.


1949
La première mouture de l’œuvre fut achevée.

1951
Toujours en fonction du nombre de ses disciples, il fonda un second village Ndémène II. Les disciples s’organisèrent et créèrent des champs collectifs pour le dispenser des travaux champêtres. Un jour, il recensa 55 champs.
Cependant, il se contenta du produit de ses champs personnels pour nourrir sa famille et distribua la production totale des 55 champs aux nécessiteux. D’ailleurs, dans le souci de libérer les disciples, il leur proposa un jour de mettre fin à ces champs collectifs mais se heurta à leur refus catégorique.

1952
Elhadji Ahmadou DEME s’adonna entièrement à l’enseignement du Coran et à la pratique de la religion et y travailla à plein temps. Le matin, jusqu’ à 14h 30 mn : Commentaire du Coran De 15h 30 mn au crépuscule : Enseignement du Coran.


1959
Il termina la correction de son oeuvre et la mouture finale.

1960
Le 4 avril (coïncidence avec la fête de l’indépendance), l’œuvre fut publiée par deux de ses amis : Ibou DIOP SANDICOLY et Elhadji Ousseynou SECK. Le Gouvernement, dirigé alors par Monsieur Mamadou DIA, donna l’ordre de l’imprimer.
L’œuvre fut envoyée à Tanger au Maroc mais considérant la grandeur d’une telle entreprise, l’imprimeur réclama l’aval du Gouvernement sénégalais.


1961
Le Gouvernement du Sénégal envoya alors le nommé Chérif NDIAYE à Tanger mais l’imprimeur trouva l’œuvre gigantesque (20 volumes de 2 kg et 450 pages chacun) et déclina son offre.


1962
L’œuvre fut transférée au Caire. M. Mahmoud Saltoute, Recteur de l’Universite Al Azar du Caire, demanda que l’œuvre soit vérifiée avant d’être imprimée. Douze (12) érudits furent choisis et chacun dans son domaine de compétence, pour examiner l’œuvre. Ils n’y décelèrent aucune erreur. Ils furent tellement contents qu’ils renoncèrent à la prime de 250 livres égyptiennes qu’ils réclamaient pour faire le travail.


1973
Elhadji Ahmadou DEME mourut le 10 décembre à 22 heures et fut enterré à l’ouest de sa mosquée. Il reçut de son vivant toutes les distinctions honorifiques du Sénégal : Chevalier- Commandeur de l’Ordre National.


Son Oeuvre Littéraire
Les grandes dates de l'histoire d'El Hadj Amadou Déme de Sokone
Il est l'auteur d'environ vingt ouvrages sur l'islam dont « Dyahou Nayirayni » (L'Éclat du Soleil et de la Lune ou encore La Lumière des deux Lumières), une exégèse du Coran en 20 volumes1 ; ce texte propose une synthèse des commentaires antérieurs (Tabari, Tantawi, Naysaburi, Ibn Abass, Khurtubi, Baydawi, Rukhul Bayan, Jalalayni, Ibn Kassir, etc.), et inventorie l’ensemble des opinions des jurisconsultes (Mâlik ibn Anas, Ash-Shâfi'î, Ahmad Ibn Hanbal), sur les questions les plus controversées dans la religion islamique.

Parmi ses ouvrages:

    Avertissement aux déments : Tanbikhul Aqbiya

    Benediction de dieu l'unique : Rakhmatul Ahad

    Conseil à la fratrie : Nassikhatul Ikhwan

    Découverte de la voûte céleste : Kachifatul Khijab

    Défendre les hommes vertueux contre les calomnies des vicieux : Tanfissu Saalikhin an Wachawichi Talikhin

    Exercer les étudiants à la grammaire : Tamrinu Tulab

    L'éclat des deux lumières (commentaire du coran : Diya ou Nayirayni)

    le collier précieux : Iqdu Samin

    lettre de divorce : Rissalatu Talaq

    lexique de mots peu usités en arabe : Garib fi Luqatil Arabiya

    livre sur l'âme: Kitab fi Rukh

    profit pour un bienfaiteur

    questions et réponses sur la Tariqa Tijaniya (As ila wal ajuba ala tariqa attijaniya)

    recueil de sermons : Diwanu Khutb

    rendez-vous de la mode : Unwanu Turraz

    renouvellement des connaissances : Jalaa ul Fukhum

    vie d'Elhadji Omar Tall

    vie du prophète Mohamed : Siratu Nabi


 1 fois / jour
- ou alors 1 fois / semaine
- ou alors 1 fois / mois
- ou alors 1 fois / an

Après avoir fait ses ablutions (précisons que tant que les ablutions ne sont pas « gâtées », on peut faire toutes les prières qu'on veut sans que cela soit nécessaire de les recommencer pour chaque prière),
- On se met debout, face à l'Est, direction de la KAABA (Mecque),

Châtiment infligé à celui qui néglige la prière (en groupe) au moment où il est capable de la faire. Dieu l'Exalté a dit : (Le jour de la fuite éperdue du jugement dernier, ils seront conviés à se prosterner mais ils en seront incapables * Les yeux baissés et les traits du visage avilis, tels ils seront devant Dieu, parce qu'ils avaient été appelés à se prosterner quand ils étaient encore en pleine santé) Coran LXVIII, 42, 43. Tel sera leur cas au jour de la résurrection où l'humiliation de regrets les couvrira, car dans le bas monde, ils ont été appelés à se prosterner (et ils n'ont pas fait). Ibrahim At-Taymii a commencé cela en disant : « 'est à dire la prière prescrite en entendant le premier et le deuxième appel ».

En interprétant ce verset : (Malheur à ceux qui prient * tout en étant négligeants dans leur prière) Coran CVII, 4, 5, on a dit qu'il s'agissait de l'homme qui fait sa prière à la hâte ne faisant correctement ni ses inclinaisons, ni ses prosternations.
Abou Houraïra a rapporté : « Au moment où le Messager de Dieu - Que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa Paix - se trouva dans la mosquée, un homme entra, fit la prière et vint vers le Prophète - que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa Paix - pour le saluer. Il lui rendit le salut et lui dit : « Retourne faire ta prière car tu n'as pas prié ». L'homme se retourna pour faire la prière comme la première fois, puis il revient vers le Prophète - que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa Paix - et le salua. Celui-ci, après avoir rendu le salut, lui dit « Va refaire ta prière car tu n'as pas prié ». Après la troisième fois, l'homme dit au Prophète - Que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa Paix - « Ô Messager de Dieu ! par celui qui t'a envoyé, par la vérité, je ne sais pas mieux faire, apprends-moi ».

La prière en voyage

octobre 25, 2018

Il est permis au fidèle qui fait un voyage sur un parcours de quatre barîd de raccourcir les prières quaternaires du zuhr du ‘asr et du ‘ishâ’, et les accomplir en deux cycles.
Le fondement légal du raccourcissement de la prière en voyage

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