29/01/1980 | Tivaouane | Gamou | ||
11/05/1980 | Keur Dieumb | Conférence | lien Youtube | |
25/05/1980 | Guediawaye | Conférence | l'Islam et la démocratie | |
29/06/1980 | Iba Mar Diop | Conférence | Dounyal Mouslim | lien youtube |
Date | Lieu | Objet | Thème | Lien |
09/02/1979 | Tivaouane | Gamou | Commémoration de naissance du Prophète PSL | |
1979 | Thiès | Conférence | Le sens de l'action selon le prophète | Lien Youtube |
Date | Lieu | Objet | Thème | Lien |
19/02/1978 | Tivaouane | Gamou | Cérémonie officielle | Lien Youtube |
01/07/1978 | Thiès | Conférence | Le Sens de l'action Selon l'Islam | Lien Youtube |
Ambassadeur en Égypte, Serigne Cheikh bénéficiait d’une grande popularité auprès des ressortissants sénégalais qui étaient laissés en rade avant son arrivée ; et tout porte à croire que c’est cette popularité qui dérangeait ces… ennemis de l’Islam, qui préféreraient que la langue arabe soit maintenue dans une situation inférieure ; alors, notre ambassadeur fut rappelé à la fin de l’année 62 a jeté en prison .D’après Christian Coulon, Serigne Cheikh ne fut arrêté pour détournement, mais pour incitation à la révolte et soupçon d’intelligence avec l’ambassade égyptienne qu’il aurait fréquentée trop assidument .Une question se pose : pourquoi le pouvoir craignait-il tant les fréquentations égyptiennes de Serigne Cheikh ? Alors qu’il l’accusait de détourner le budget de l’ambassade ? Apparemment, le problème était plus culturel que financier. Leur mollesse vis-à-vis de l’enseignement de l’arabe est plus que parlante Toutefois, Serigne Cheikh maintien ses contactes avec les étudiants arabophones et se décide à défendre leurs intérêts puisque leur avenir était sérieusement menacé.
Avant ces péripéties qui l’opposèrent au régime de Senghor, Seyid Cheikh fut particulièrement préoccupé par le conflit de 1962. Ainsi, après avoir bien étudié le problème et pour décanter la situation, conseilla-t-il, d’une part à Mamadou Dia de rendre sa démission, et d’autre part à Senghor de reprendre Dia au cas où il aurait démissionné. Cette stratégie hautement politique permettrait de convaincre l’opinion des bonnes intentions de l’un et de l’autre, et de sceller la réconciliation de deux compagnons de premières heures. Senghor accepte le principe, mais malheureusement Mamadou Dia n’était trop confiant. Il regrettera plus tard d’avoir rejeté la proposition de Serigne Cheikh ; Ce qui lui valut plus d’une décennie de détention.
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03/09/1960 | Tivaouane | Gamou | ||
13/11/1960 | Parc M des sports Dkr | Conférence | Les symboles ...langage de la divinité |
Année 1960 : Serigne Cheikh libéré de prison
Serigne Cheikh fut libéré un peu moins de sept mois après son arrestation. Le journal «Solidarité» du vendredi 5 février 1960 raconte :« Après six mois et 24 jours de détentions préventives, Cheikh Ahmed Tidiane sy, apôtre et martyre de l’Islam, chevalier du droit et de la liberté, otage de l’opposition a été mis en liberté provisoire ».
Année 1960 : RÉGIME DE SENGHOR Serigne Cheikh Ambassadeur au Caire
Fraichement nommé président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor manifeste l’intention de travailler avec Serigne Cheikh, son ancien défenseur devenu plus tard son adversaire politique. Mais seulement, pourrait-on se demander si réellement Senghor était sincère dans ses paroles ? N’avait-il gardé en lui de mauvaises intentions contre ce «fils de marabout» qui l’a fortement secoué à la veille des indépendances ? En tout état de cause, Cheikh Tidiane Sy fut nommé ambassadeur en 1960.
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Gamou Tivaouane : 15 Septembre 1959
Année 1959 :Le congrès du parti PSS , de la fusillade de Tivaouane à l’Arrestation de Cheikh Ahmed Tidiane Sy
Le congrès du parti PSS
Le congrès du parti PSS organisé les 7, 8 et 9 mai 1959 à Kaolack est l'occasion d'apporter des réponses aux questions que les gens se posent sur ce nouveau parti, mais aussi sur les accusations portées par les autres partis politiques du pays. Dans son discours d'ouverture, le directeur politique Ibrahima Seydou Ndaw définit le rôle que doit jouer le PSS: mener « une opposition constructive et vigoureuse », mobiliser tous les Sénégalais contre les « procédés dictatoriaux » du gouvernement et « barrer la route au fascisme ». Il demande aux congressistes d'élaborer un programme du parti qui doit tenir compte des réalités de la conjoncture politique, économique et sociale et d'éviter d'être entrainés dans des « théories fictives ». Pour ce qui est de l’orientation du parti, il s'en remet à la sagesse et au sens pratique des militants, non sans leur rappeler qu’ils vivent dans un monde d'interdépendance, que l'isolement serait une condamnation à mort, une entrave à tout épanouissement Il ajoute que du fait que la démocratie et la liberté sont menacées dans le pays et « face à un parti et à un gouvernement dont la propension à l'irrégularité et à la dictature » ne fait aucun doute, les seules garanties dont disposent les militants sont leur courage et leur esprit de sacrifice. lire la suite
La loi-cadre qui changeait le statut des territoires de la France d’outre-mer est votée le 23 juin 1956.C’est en vertu de cette loi que l’adoption de nouvelles constitutions pour le Sénégal et la fédération du Mali devenait nécessaire. Après avoir consulté le projet de constitution du Sénégal, Serigne Cheikh s’est rendu compte que l’avenir de l’islam était dangereusement menacé. Ainsi avait-il estimé qu’un référendum était nécessaire pour l’adoption de la nouvelle constitution ; une idée qu’il partageait d’ailleurs avec les chefs religieux regroupés au sein du « Conseil Supérieur des Chefs religieux ». La position de Serigne Cheikh était d’autant plus justifiée qu’il était contre le projet d’une fédération du Mali qu’il trouvait sans avenir. Malheureusement, les autorités de l’époque ne l’entendaient de cette oreille en préférant la validation par l’Assemblée législative. Les nouvelles constitutions, fédérales et Sénégalaises furent ainsi promulguées les 22 et 24 janvier 1959.Le ministre de l’Intérieur de l’époque Waldiodo Ndiaye reconnaissait le problème de légitimité, mais invitait le peuple à saisir l’occasion des prochaines élections législatives pour sanctionner positivement ou négativement le gouvernement. C’est ainsi que Serigne Cheikh qui trouvait inefficace la stratégie du Conseil Supérieur des Chefs religieux, décida avec son parti, le PSS (Parti de la Solidarité sénégalaise) de participer aux joutes électorales du 22 mars 1959. Très au fait de la situation, il savait que ses adversaires politiques allaient inexorablement se ruer vers les autres chefs religieux pour solliciter leur suffrage… C’est tout ce qu’il souhaitait, car cela renforcerait le pouvoir de ces religieux que Mamadou Dia et ses alliés considéraient comme des féodaux.
Un de ses aînés marabouts le taquinait un jour, en lui disant « Même à Thiès, nous allons te battre », Al-Maktoum (L’énigmatique) de lui répondre : « Vous avez le droit de gagner, laissez-moi le devoir de perdre »… Devant la perplexité du patriarche, Serigne Cheikh lui dire « Vous comprendrez peut-être dans dix ou vingt ans ».Trois partis furent en lice à l’occasion de ces législatives : L’UPS, le PRA-Sénégal (Parti du Regroupement Africain) et le PSS. Selon les résultats officiels, l’UPS remporte les élections avec 83 % des suffrages exprimés, le PSS, 12,1 %, et le PRA, 4,9 %.Il va sans dire que le système électoral de 1959, n’était pas le même que celui de nos jours. Il existait de sérieux problèmes de transparence, et les élections étaient fortement entachées d’irrégularités. Serigne dénonça « Meurtres, incendies volontaires, coups et blessures, violences et voies de fait, arrestations arbitraires, séquestration de militants, etc. »Mais, notre démocratie étant encore trop jeune de tels manquements étaient tout-à-fait prévisibles.
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1976 | Diourbel | Conférence | L'Islam et monde | Lien Youtube |
12/03/1976 | Tivaouane | Gamou | ||