lazawiya@

lazawiya@

Il est des qualités sans lesquelles le Muxaddam ne saurait être un vrai Muxaddam. Sinon le Muxaddam de lui-même. En fait le Muxaddam doit être d'un abord facile, souple, avoir les qualités morales de l'Envoyé de Dieu paix et salut sur lui-aussi bien dans ses actes, dans ses propos que dans les rapports qu'il entretient avec les autres. Il doit être Clément envers les adeptes, solidaire avec eux, les aider dans leurs problèmes quotidiens, fermer les yeux sur leurs insuffisances dans la discrétion la plus parfaite et sans ostentation.

Tout cela doit être observé de sa part dans le seul dessein de mériter l'agrément de Dieu, qui a dit au Prophète :

«C'est grâce à la clémence venue de Dieu, que tu es souple envers eux ».

Le Mukhaddam doit :

1) Recevoir, d'un Maître confirmé, l'autorisation (ijâza) de dispenser le wird ; "
2) Connaître les fondements de la Sharia et de la Sunna ;
3) Être pieux, honnête et nourri de hauts desseins ;
4) Connaître les piliers de la Tarîkha ;
5) Aimer le Maître, sa famille et ses califes, se conformer à ses directives dont l'observance stricte donne accès à la Hadra ;
6) Ne conférer le wird qu'après avoir été sûr de la sincérité du postulant qui, une fois initié, doit être libéré. Le Maître a dit: «Si quelqu'un vient vous demander le wird de la tarikha, après la lui avoir donnée, selon les conditions acceptées par lui, ne vous interposez plus entre lui et moi. Son éducation spirituelle n'incombe plus qu'à l'Envoyé de Dieu -Paix et salut sur lui» Aussi, le Muxaddam doit être aimable envers les adeptes, qui, à leur tour , doivent être respectueux envers lui. Le maître El Hadji Malick SY a dit :

«De grâce ! Maintiens les relations, Même avec celui qui les a rompues avec toi».

LES DEFAUTS DU MOUXADDAM

S'il incombe au Muxaddam le devoir de guider les pas du disciple et de lui servir de modèle, il s'avère nécessaire qu'il fasse montre de qualités de clémence, de probité morale, d'abord facile. En un mot, de toutes les vertus morales.

Il doit se départir essentiellement des défaut, suivants :

1) Contredire ou critiquer le Maître ou son calife. C'est faire preuve d'audace mortelle en religion qui entraîne perte et perdition.
2) Prétendre frauduleusement à la qualité de Maître ou à l'accession à la sainteté (la wilâya).
3) Dévier les ressources physiques ou matérielles des disciples à des fins personnelles. Certains Muxaddams n'hésitent pas, devant quelque disciple venu les voir et ayant déjà le wird de la Tarikha d'un autre Muxaddam possédant un «ijâza» authentique et une affiliation véritable à la voie du Maître -Que Dieu l'agrée, de lui dire: «Si tu ne reçois pas le wird de la Tarikha de moi, tu n'es pas tijâne".S'il en est ainsi nul parmi nous n'a qualité de tijâne, car nous n'avons pas reçu le wird de la Tarikha, de bouche à oreille, du Maître -Que Dieu l'agrée.

«A Dieu nous appartenons, à Lui, nous retournerons » (Coran). Et nous n'avons jamais entendu de tels propos de sa part ni de la part de sa famille ou de ses califes ou de ses principaux Muxaddams. DIEU -qu'Il soit exalté -a dit: «Ne dites jamais à quelqu'un qui vous manifeste son Islam : tu n es point croyant ; ceci dans le seul but de convoiter les richesses matérielles de ce bas monde. Sachez qu'auprès de Dieu, existent des richesses abondantes. Ainsi vous étiez auparavant et Dieu vous a comblé de ses faveurs. Ainsi vérifiez « avant de sévir».

Notre Maître et Appui en religion et en ce monde Abu-l-Abbas Ahmad B. Mouhammad B. Salim at-Tijâni a dit en substance : Recevoir la Tarikha d'un muxaddam authentiquement investi et habilité à donner le «wird», après exposé et acceptation des conditions, équivaut à la recevoir de moi de bouche à oreille». Et ceci ne saurait souffrir d'aucune controverse pour celui qui est tant soit peu versé dans cette Tarikha Al-Mouhmmadiyya. Il parait aussi adéquat, pour illustrer encore ce message, de citer ce qu'avait dit le Maître El Hadji Malick SY -Que Dieu l'agrée - à un homme qui était venu solliciter auprès de lui
l'autorisation de réciter certains attributs de Dieu et litanies propres à cette Tarikha Tijâniyya :

Le Saint Coran

octobre 29, 2018

Dieu dit dans le Coran : « Dis : « Si les humains et les génies se joignaient les uns aux autres pour apporter quelque chose de semblable à ce Coran, ils n’apporteraient pas son pareil même s’ils se soutenaient mutuellement ». Nous avons effectivement diversifié dans ce Coran toutes sortes de paraboles pour les humains, mais la plupart des humains s’obstinèrent à nier »[1].

Le Soufisme

octobre 29, 2018

La Wazifa

octobre 25, 2018

Le temps d’accomplissement de la Wadhifa

A. La Wazifa du matin

- Le temps préférable (Ikhtiyari) : Après Salat Soubh et jusqu'à la période précédent le zénith (Douha El A'la 11H30).

- Le temps de nécessité : Jusqu'au coucher du soleil (Ghouroub).

B. La Wazifa du soir

- Le temps préférable : Après Salat 'Asr jusqu'à celle du 'Icha.

- Le temps de nécessité : Jusqu'au Fajr.

Les piliers de la Wazifa

A. La formule de demande de pardon suivante : « Astaghfiroullah El ‘Adhim aladhi lê ilêha ilê Houwa-l-Hayyou-l-Qayyoum » 30 fois.

Elle fut allégée par Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), car autrefois elle se récitait 100 fois, mais avec la formule : « Astaghfiroullah » seulement. Cette formule, et sa prononciation, est celle qui a été employée par Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret). Cependant, il existe une variante employée dans laquelle la prononciation : « Hayyou-l-Qayyoum » est prononcée « Hayya-l-Qayyoum » ce qui est aussi valide en langue arabe (Cheikh Idriss El Iraqi).

B. La prière sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) avec la Salat Fatihi 50 fois :

En ce qui concerne la Wadhifa, il est impossible de réciter une autre prière sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), comme cela est permis pour le Lazim, sinon la Wadhifa est invalidée comme l’a stipulé Sidi ‘Arbi ibn Sa-ih (qu’Allah l’agrée). De plus, il faut savoir que ce pilier a été lui aussi allégé, car autrefois il se récitait 100 fois avec la Salat Fatihi.

C. La proclamation de l’Unicité par la parole : « Lê ilêha ila llah » 100 fois :

Il est un devoir de clôturer le 100ième grain par la formule «Seyyidouna Mouhamadou rassoulou-llah ‘alaîhi sallamoullah ». Ce pilier a été lui aussi allégé, car autrefois il pouvait se réciter 200 fois.

Cheikh Omar Foutiyou (qu’Allah l’agrée) mentionne, dans son Rimah, qu’il est possible de l’effectuer selon ses nombres de base ou selon la version allégée. Il cite, entre autres, de la part de Sidi Mohamed El Ghali (qu’Allah l’agrée), que certains compagnons avaient gardé la version de base pour l’accomplissement de la Wadhifa

D. La prière sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) appelée Djaouharatou-l-Kamel : 12 fois.

Elle ne peut être récitée que si toutes les conditions à sa lecture sont réunies (voir à la suite les conditions de validité). Si ce n’est pas le cas, alors on doit remplacer sa récitation par celle de 20 Salat Fatihi. Autrefois, elle se récitait 11 fois (c’est encore ce chiffre qui est inscrit dans Djawahirou-l-Ma’ani car écrit avant son abrogation). Environ un an avant le décès de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), ce chiffre fut abrogé et remplacé par 12 fois. (Il n’y a que les chaînes d’affiliations reliées à Cheikh Hamahoullah du Mali qui retiennent et l’accomplissent encore 11 fois).



Les Conditions de validité de la lecture de Djaouharatou-l-Kamel

Djaouharatou-l-Kamel (la perle de la perfection) est une prière sur le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) particulière qui nécessite les conditions suivantes pour pouvoir être récitée :

1 - La pureté : Du corps, des vêtements, de l’endroit

2 - L'ablution à l'eau

3 - De S’asseoir lors de la récitation de Djaouharatou-l-Kamel

Sidi ‘Arbi ibn Sa-ih (qu’Allah l’agrée) dit dans son Boughiyat : « Durant les voyages, on peut réciter les oraisons sur une monture, mais lorsqu’on arrive à la Djaouharatou-l-Kamel, on doit descendre et la réciter en marchant avec la condition toutefois que l’endroit où l’on marche soit pur. Certains compagnons (qu’Allah les agrée) disent que le voyageur peut la faire en marchant et que lorsqu’il arrive à la 7e perle, il s’assoit jusqu’à la fin de la récitation, pour moi (Sidi ‘Arbi) c’est le plus préférable sauf dans les cas de nécessité telle la peur et Allah est le plus savant ».

Cheikh Nadhifi (qu’Allah l’agrée) a dit qu’en cas de peur pour nous ou notre argent « on fait l’ouird sur la monture en remplaçant par 20 Salat Fatihi » ; « Cette prière ne peut être lue sur une monture ou sur un bateau ».

4 - Le lieu doit être assez large pour contenir six personnes. (Cheikh Nadhifi)

Si toutes ces conditions ou seulement une seule ne sont pas réunies, on doit alors remplacer Djaouharatou-l-Kamel par la récitation de vingt Salat Fatihi.

Il est rapporté, dans El Ifadat-l-Ahmediya, que Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Celui qui se purifie par le Tayyamoum ne doit pas réciter Djaouharatou-l-Kamel, mais il la remplace par vingt Salat Fatihi lima oughliqa, car elle ne peut se réciter que par la pureté à l’eau et sur un tapis pur qui peut contenir six personnes ; le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et les quatre khalifes assistent dès le septième Djaouharatou-l-Kamel ».

Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit aussi dans une lettre : « Pour celui qui n’arrive pas à apprendre la prière appelée Djaouharatou-l-Kamel qu’il la remplace par vingt Salat Fatihi. »

Donc, pour résumer, comme le dit Sidi Mohamed El Hafidh Misri Tidjani, dans Qasd Sabil, concernant les conditions liées à la récitation de la Djaouharatou-l-Kamel, il faut : « La pureté de l’eau, un lieu pur pouvant contenir six personnes et cela même pour la réciter une seule fois. Elle ne se récite pas sur une monture ou sur un bateau. Celui qui fait le Tayyamoum ou celui qui n’est pas lavé à l’eau pour ses besoins naturels (urine, selle) mais seulement essuyés à sec ou qui a une impureté sur son corps ou ses habits et dont il ne peut se débarrasser, il récite à la place vingt Salat Fatihi dans la Wadhifa et agit de même celui qui ne peut réunir ses conditions. Celui qui enfreint une des conditions particulières à la Djaouharatou-l-Kamel dans sa Wadhifa, il doit la recommencer »

Chapitre sur la Wazifa de Seydi El Hadj Malick Sy tiré de Fâkihatou Toullâb

73- Sans conteste, la Wazîfa comprend trente (30) fois la formule de L’Absolution.

74- Cinquante (50) fois la "Salât al-Fâtiha", prière sur Yâsîn, le Prophète élu.

75- Cent (100) fois l’Unicité "La ilâha illa-l-lâh te donneront une rétribution substantielle.

76- Puis, réciter douze (12) fois au complet la perle ou la Jawhara al-Kamâl.

77- Cette récitation n’incombe pas à l’adepte, s’il ne sait pas la réciter de mémoire.

78- Il se doit, en lieu et place, de réciter une prière facile en laissant la difficile.

79- On la récite le soir ou le matin ; il est bon de faire les deux. C’est une aubaine.

80- Une autre formule de réciter, selon choix, c’est commencer par l’Absolution cent fois.

81- Puis, de même pour la Salât al-Fâtih et deux cents fois l’Unicité, selon l’Elu.

82- Telle est bien l’ancienne modalité bien allégée sous la forme plus haut.

 

Tout disciple affilié à la Tarikha doit :
1) Avoir des égards envers le Maître et du respect pour ceux qui se rattachent à lui par MainFrameé ou voie spirituelle.
2) Accepter ses directives et s'y conformer.

Voici de façon succincte, les vingt trois conditions faisant l’objet de la charte ou wird tidiani. La Tariqa Tidjaniya repose à part entière sur les deux sources fondamentales que sont le Coran et la Tradition prophétique. Les conditions (chouroutes) de cette voie spirituelle trouvent ainsi logiquement leurs fondements dans les sources précitées. On en déduit alors, que si ces conditions sont respectées, la Tariqa l'est aussi. Le respect ainsi acquis, le disciple pourra en bénéficier pleinement. Il va de soi que chaque disciple se doit de connaître les "chouroutes" ainsi qu'un minimum en matière de Coran et de Hadith prophétique qui lui serviront d'appui (dalil).

  1. 01 : Celui qui a entendu l’appel à la prière (Adhan) du Soubh et qui a pensé que c’était l’heure du lever de l’aube (Fajr) a donc prié Soubh, puis il a accompli son Ouird (Lazim). Ensuite, il s’est aperçu qu’en fait il avait fait sa prière avant le lever de l’aube (donc avant l’heure légale pour l’accomplissement du Fajr et du Soubh), doit-il refaire son Ouird après sa prière ?

    R. 01 : Oui, il se doit de refaire aussi bien sa prière après le lever de l’aube que son Lazim, car la prière est rendue nulle puisque faite avant son heure légale. De même pour son Ouird, qui est rendu nul, car il n’a pas été fait avec l’intention de la devancer avant le Fajr, mais son intention était de la faire après la prière de Soubh. Or, comme son Soubh est annulé, il en est de même pour l’Ouird qui la suit. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 02 : Certains prétendent qu’il n’est pas souhaitable d’accomplir l’Ouird au moment du lever du soleil et de son coucher, qu’en est-il ?

    R. 02 : Cette prétention n’est qu’une farce de Chaïtan. Tu peux évoquer ton Lazim avant le lever du soleil comme avant son coucher « Écarte-toi donc de celui qui tourne le dos à notre rappel […] » (Sourate 53 l’étoile, verset 29) » ; « Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t’égareront du sentier de Dieu […] » (Sourate 06 Le bétail, verset 116). (Cheikh Nadhifi)

    Q. 03 : Celui qui a prié le ‘Asr seul puis qui accomplit le Lazim, mais qui ensuite, en sortant vaquer à ses affaires, entend l’Iqama du ‘Asr (appel marquant l’accomplissement immédiat de la prière) et donc accomplit sa prière du ‘Asr en groupe, est-ce que son Lazim est toujours valide ?

    R. 03 : Oui, son Lazim est valide et il n’a pas besoin de le refaire. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 04 : Certains disent que celui qui n’a pas pu effectuer son Lazim d’après-midi qu’après le ‘Icha, doit d’abord faire son Chaf’ et Witr avant de l’accomplir, qu’en est-il ? Et est-il permis d’effectuer son Lazim du matin avant d’avoir effectué son Chaf’ et Witr ?

    R. 04 : Il est permis de faire son Lazim avant de prier son Chaf’ et Witr, et celui qui le critique, se trompe. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 05 : Existe-t-il un ordre de préférence entre l’accomplissement du Lazim ou du Wadhifa ?

    R. 05 : Non, il n’y en a pas, on commence par celui qu’on veut. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 06 : Quelle est la règle concernant celui qui débute son Lazim puis un groupe vient et débute la Wadhifa. Or, si jamais il continue à compléter son Lazim, il ne pourra pas les rejoindre à temps, comment doit-il faire ?

    R. 06 : Il est rapporté dans Chahadata-l-Jani de Sidi Abdrahman Chinguitti, que celui-là doit retenir le nombre déjà accompli dans son Lazim, puis il rejoint le groupe pour réciter la Wadhifa avec eux et après avoir terminé la Wadhifa il complète ce qui lui manquait de son Lazim. (Même sentence pour Cheikh Hajjouji et Cheikh Omar Foutiyou)

    Q. 07 : Qu’en est-il pour celui qui accomplit son Lazim et qui souffle, est-ce que cela l’invalide comme pour la prière ou non ? Et celui qui éternue et louange Allah (en disant la formule : El Hamdou lillêh) et quelqu’un lui dit : « Ya rahmouk Allah » doit-il alors lui répondre ou non ? Et celui qui récite et qu’en raison d’une douleur en son corps il gémit un peu ou beaucoup, par oubli ou volontairement alors qu’en est-il ?

    R. 07 : Celui qui souffle durant son Lazim, il reste valide et de même pour celui qui répond au souhait d’éternuement ou qui gémit suite à une douleur, car le gémissement pour le malade est l’un des noms d’Allah. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 08 : Celui qui accomplit son Lazim, puis un groupe d’entre les frères vient s’asseoir où il se trouve et débute la récitation de la Wadhifa, et lui, il interrompt par oubli son Lazim et entre avec eux dans la récitation du Wadhifa jusqu’à la fin, que doit-il faire ?

    R. 08 : Il doit recommencer du début son Lazim. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 09 : Celui qui débute son Lazim alors que le groupe rentre et commence à accomplir la Wadhifa, puis lorsque le groupe arrive à la Salat Fatihi, celui qui accomplit le Lazim (qui est aussi à la Salat Fatihi) récite avec eux, mais avec l’intention du Lazim et sans bouger de sa place, est-ce valide ?

    R. 09: Son Lazim est valide, mais il faut prendre en compte d’une part que le Lazim ne s’accomplit pas à voix haute et que d’autre part on doit s’isoler pour son Lazim, loin de tout bruit. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 10 : Que doit faire celui qui a accompli son Soubh seul puis il commence son Lazim et au cours de la récitation un groupe est venu et a prié le Soubh et il s’est joint alors à eux, doit-il recommencer son Lazim ou le reprendre là où il s’est arrêté après avoir fini sa prière de Soubh ?

    R. 10 : Il se doit de refaire son Soubh en groupe puis il reprend son Lazim là où il l’a laissé sans besoin de le recommencer du début. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 11 : Celui qui perd ses ablutions durant son Lazim doit-il reprendre d’où il s’est arrêté (après avoir accompli ses ablutions) ?

    R. 11 : Non, il ne le peut pas, il doit recommencer depuis le début. (Cheikh Nadhifi)

    b[Q. 12 : Celui qui perd ses ablutions au moment de la récitation du verset « Ina Allah wa malaïkatah>ou yousallounna ‘ala Nabi […] » (Donc dans la formule de clôture) doit-il refaire ses ablutions et reprendre du début ?
    ]b
    R. 12: Non, sa Wadhifa ou son Lazim restent valides, car cela ne fait pas partie des piliers, donc à partir du moment où les piliers sont valides et préservés alors tout est validé. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 13 : Si le ou les disciples se trouvent dans un lieu, ou sur un tapis, où l’état de pureté est incertain, doivent-ils évoquer leur Lazim ou Wadhifa ou bien, est-il nécessaire d’être sûr de l’état de pureté ?

    R. 13 : Le lieu ou l’habit dont l’état de pureté est incertain doit être considéré comme pur, hormis pour la Djaouharatou-l-kamel qui ne peut être récitée avec un habit ou lieu à la pureté incertaine. Ainsi, ils peuvent évoquer et prier et doivent faire le remplacement (de la Djaouharatou-l-kamel par la Salat Fatihi). (El Ira-at de Hajj Hassan Ba’qili)

    Q. 14 : Celui qui accomplit le Tayyamoum pour l’accomplissement de son Ouird puis avant d’avoir pu terminer celui-ci, arrive l’accomplissement de la prière obligatoire pour laquelle il va faire un autre Tayyamoum, lorsqu’il clôture la prière doit-il refaire un autre Tayyamoum avant de reprendre son Lazim là où il s’est arrêté ?

    R. 14 : Il reprend son Lazim d’où il s’est arrêté sans avoir besoin de faire un autre Tayyamoum. (Cheikh Nadhifi) (Voir aussi Q. 33 - Wadhifa)

    Q. 15 : Celui qui saigne durant l’Ouird doit-il interrompre son Lazim ou le continuer ?

    R. 15 : Il doit aller laver le sang (sans parler) puis il revient continuer son Lazim sans le reprendre du début. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 16 : Si une personne prononce le mot « Aaah ! » par oubli, alors qu’en est-il pour la validité des oraisons ?

    R. 16 : Il est stipulé dans le livre Kaoukab El Wahaj que si une personne prononce le mot « Aaah ! » par nécessité ou oubli, il ne doit rien pour cela, mais par contre si c’est volontaire alors sa Wadhifa ou son Lazim est annulé pour cause d’amusement. (Soukeïrij)

    Q. 17 : Celui qui récite son Lazim avec quelqu’un qui prie à ses côtés, doit-il répondre à son Salam (de clôture de prière) ?

    R. 17 : Non, dans ce cas il n’a pas à répondre à son Salam. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 18 : Qu’en est-il pour la récitation du Lazim à côté de la récitation du Hizb (partie déterminée) quotidien du Qoran ? Et celui qui éternue doit-il prononcer la formule de louange secrètement ?

    R. 18 : On ne doit pas faire la récitation du Lazim ou de la Wadhifa au moment de la lecture du Hizb programmé « Et quand on récite le Qoran, prêtez-lui l’oreille attentivement et observez le silence […] » (Sourate 07 El A’raf, verset 204) ». Il faut choisir son moment pour l’accomplissement de la Wadhifa et son moment pour l’accomplissement du Lazim. De même, il n’est pas souhaitable d’accomplir son Lazim dans la mosquée au moment où celle-ci est remplie de cris et de bruits.

    Celui qui éternue durant le Lazim, qu’il prononce la formule de louange et celui qui l’entend, qu’il lui souhaite ses vœux par la formule : « Ya rahmouk Allah ». (Cheikh Nadhifi)

    Q. 19 : Celui qui accomplit son Lazim ou sa Wadhifa seul, et qu’en sa présence, on prononce le nom du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) peut-il prier sur lui ? Et de même, doit-il dire pour Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) la formule « Naf’na Allahou bihi (qu’Allah nous octroie le bienfait à travers lui) » lorsqu’on évoque son nom en sa présence ?

    R. 19 : Celui qui fait son Lazim et qui entend prononcer le nom du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), il n’y a pas de mal à ce qu’il prie sur lui en considération du hadith : « Celui auprès de qui j’ai été évoqué et qui ne prie pas sur moi, il m’a lésé ». Et quant au Cheikh, on n’a pas à dire « Naf’na Allahou bihi » au cours de l’accomplissement des oraisons. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 20 : Celui qui a un oubli au cours de l’accomplissement du Lazim ne sachant plus où il en est ?

    R. 20 : Il se base sur ce qui est certain et s’il n’a aucune certitude en rien, alors il recommence du début. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 21 : Celui qui offre la récompense de son Ouird à son frère, celui qui récite récolte-t-il aussi la récompense ?

    R. 21 : Celui qui accomplit le poids d’un atome de bien le verra, par contre celui qui veut offrir des récompenses qu’il le fasse pour les œuvres surérogatoires plutôt que les œuvres obligatoires. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 22 : La femme qui porte son enfant sur le dos, lui est-il permis de prier et de réciter ses oraisons ?

    R. 22 : La femme peut porter son enfant tout en priant et en évoquant son Ouird en raison de la nécessité (Daroura). (Cheikh Nadhifi)

    Q. 23 : Qu’en est-il pour celui qui récite ses oraisons, la nuit ou le jour, alors que son épouse se lave dans la pièce et qu’il n’y a qu’un tissu qui les sépare par exemple, ou même qu’il n’y en ait pas ? Et qu’en est-il pour celui qui récite son Ouird alors qu’elle est allongée à côté de lui ?

    R. 23 : Il n’y a aucune contrainte pour celui qui accomplit son Ouird alors que son épouse se trouve dans la même pièce que lui, et cela qu’elle que soit l’état dans lequel elle se trouve, éveillée ou endormie. (Cheikh Nadhifi)

    Q. 24 : Est-il préférable d’effectuer son Lazim à l’endroit où on a accompli sa Wadhifa ou alors est-il préférable de changer d’endroit ?

    R. 24 : Si l’endroit n’est pas perturbé par la présence des frères ou de leurs activités, il est possible d’y effectuer son Lazim, sinon il est préférable de changer d’endroit, car le plus important est de privilégier l’état de Présence et ce qui facilite cela. (Sidi Mohamed ibn Hasan Jakani)

    Q. 25 : Quelle est la règle pour celui qui ajoute à la formule de demande de pardon du Lazim « Astaghfirou-llah » la formule du Wadhifa (alladhi lê ilêha…) ou le contraire ?

    R. 25 : Celui qui remplace la formule de pardon du Lazim par celle de la Wadhifa ou le contraire, si cela est fait délibérément alors ils sont rendus nuls pour cause d’amusement. Par contre, si c’est par oubli ou par ignorance ou par erreur, alors il construit sur son intention et après avoir accompli les formules adéquates, il réparera (tout à la fin) par 100 fois « Astaghfirou-llah ». (El Ira-at de Hajj Hassan Ba’qili)

    Source Zaouiya Tidjaniya El Koubra d’Europe

 

Le Pôle parfait et le secours excellent, détenteur des prodiges abondants et des mérites courants de cette communauté, pleine lune du bonheur qui a illuminé les obscurités et le soleil de la guidée, Abou-l-Hassan Seïdina El Hajj 'Ali ibn Seïdina Hajj 'Aïssa Tamacini (qu’Allah l’agrée).Il faisait partie de l'élite des élites parmi les compagnons de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret). Il avait atteint des degrés immenses, dont Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) témoigna.

Le Wali parfait, celui qui a accédé à la connaissance (Ma'rifa), l'immense Khalife doté de la station (Maqam) élevée, le rassembleur des connaissances et des secrets, le supérieur dans le summum des degrés supérieurs, le soleil de la joie qui a illuminé l'horizon des degrés supérieurs et qui ne fut  jamais atteint par quiconque.  Il était parmi ceux qui avaient accédé à la connaissance et à la sainteté parfaite, il avait un rang  élevé auprès de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) et celui-ci lui donnait  une très grande valeur, il mentionnait son rang élevé auprès de ses compagnons au point qu'il fut  envié par le proche et le lointain.  Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) disait à son sujet : Le Prophète (que la prière et la paix  d’Allah soient sur lui) m'a dit :

EL HADJI MALICK SY (RTA) est né vers 1855, au village de DOWFAL dans l’agglomération de GAYA,  à l’Est de DAGANA. Il est le fils de OUSMANE ( Demba Khourédia) SY et de FATIMATA WADE WELE. Le jeune Malick débuta sa formation à Gaya auprès de sa famille maternelle où son maître et homonyme Thierno Malick Sow l’initia au saint Coran. À l’age de 8 ans, il fut amené par son oncle paternel Amadou Sy dans le Djolof, à Sine, près de Sagata, le village de sa famille paternelle, revenu à Gaya, il ira suivre des cours auprès de Ngagne Ka, maître d’école Wolof pendant plusieurs mois et à Tiarène, dans le cercle de Matam, auprès de Mame Bassine SARR. Puis il alla chez le marabout ABDOU BITEYE à LOUGUE ( dans le cercle de Saldé) et chez Mamadou Top à Podor pour y achever l’étude du saint Coran.

© 2018 lazawiya. Designed By MediaFusion