Souvenirs Chérif Younousss Aïdara le vivificateur de l’Islam en Casamançe

Chérif Yunuss Aïdara née en 1832 est un descendant du prophète Muhammad SAW qui a propagé l’Islam dans le village de Banguere en Casamance. Il est né à Abéché, actuelle capitale de la république du Tchad. Chérif Younouss Aïdara commença son aventure en s’installant dans plusieurs localités avant d’arriver à Sandighéri en 1886 où il réalisa plusieurs miracles comme il l’a fait partout là où il passe. De partout il a noué des relations dans son passage jusqu’à ce qu’il s’installât à Baghère en 1911.


Chérif Yunuss Aïdara est arrivé au Sénégal plus particulièrement en Casamance à la recherche de son père qui a exilé pour décliné l’offre de l’administrateur dans son pays, qui voulait le choisir comme juge alors que lui (Cherif Younouss Aidara) était en Irak pour des raisons d’études. A son arrivée à la maison paternelle, il sent un grand vide. Et va la recherche de son père géniteur.
Serigne Touba avait dit au temps de Chérif Yunuss Aïdara que : « celui qui se rend en Casamance sans passer à Banguère, n’est pas encore arrivé en Casamance».
Lorsque le roi du Fouladou, Moussa Molo Baldé, voulut conquérir cette région, il est venu le voir pour des prières. Après sa victoire, Moussa Molo Baldé, satisfait, a donné sa fille en mariage à Chérif Younouss. La cadette du Chérif, Diénaba Aïdara, est issue de ce mariage. Donc, c’est la petite-fille de Moussa Molo.
Chérif Yunuss Aïdara fait partie des premiers Saints à se rendre compte de la dimension extraordinaire du Maître Seydi Hadji Malick Sy, alors même qu’il ne l’a jamais rencontré physiquement.
Il était un savant réputé en Casamance ayant une maîtrise parfaite du Coran et des sciences Islamiques.
Sa science et son érudition était telle que lorsqu’il a perdu sa femme laissant derrière elle un enfant de sexe féminin. Le Saint homme l’allaita avec son doigt remplacé le sein maternel.
Shérif Younouss Aidara est rentré pendant un long moment dans une retraite spirituelle et c’est le créateur qui lui montra le Maître Seydi Hadji Malick Sy. Sans la moindre hésitation il envoyât ses fils Shérif Tijane, Shérif Abubakar, Shérif Mouhamad Bachir , Shérif Alioune et Shérif Yousoupha Aïdara à l’école du Maître pour y être formés sur les sciences religieuses alors même que Shérif Yunuss n’avait jamais vue le Maître dans la vraie vie.
Leur seul connection se résume à une noix de cola que Mame Rawane Ngom avait rapporté au Maître Seydi Hadji Malick lors d’un séjour dans le sud du pays en Casamance. Lorsque Shérif Yunuss Aidara vu El Hadji Rawane il l’appelle et lui dis viens je te vendrais de la cola; Mame Rawane s’exécutât. Au moment d’emballer la cola acheté Chérif Yunus goûta une des colas et remis le reste à l’intérieur de l’emballage. Lorsque la cola arrive chez le Maître Seydi Hadji Malick Sy, il ouvra l’emballage et vît le morceau de cola qu’avait laissé Shérif Yunuss; le Maître dit à El Hadji Rawane, celui qui t’a vendu la cola est un homme de Dieu, il a mordu sur la cola parce que lui et moi devons manger à la même table alors même qu’on ne se verra pas.
Les derniers écrits de Shérif Yunus Aïdara étaient destinés à la paix en Casamance. C’est Shérif Yunuss Aïdara qui islamisa une grande partie de la Casamance. Le Maître El Hadji Abdoul Aziz Sy Dabakh à écrit en poème en Casamance en l’honneur de Shérif Yunuss.
L’on raconte qu’un jour Shérif Yunuss qui avait pour coutume de sortir dans la cour de sa maison les journées n’est sortie que tardivement le soir, ses disciples étonnés lui demande pourquoi il n’était pas sorti, il leur répondra que c’est le Maître Seydi Hadji Malick qui lui a chargé d’une mission spirituelle et s’était de sauvé l’âme d’un Senegalais qui était au purgatoire afin qu’il fasse intercession pour que cet âme obtienne grâce et miséricorde de la part du Créateur.
Son fils Chérif Bachir Aidara a connu l’ouverture spirituelle en 1914, alors même qu’il était en train d’exécuter la Wazifa aux côtés du Maître, il eut de fortes convulsions et c’est le Maître Seydi Hadji Malick qui retira son manteau pour la lui faire porter, c’est à la suite de cela qu’il se sentit bien. Sherif Bachir contribua aussi à l’Islamisation de la région de Ziguinchor et il fût le premier à construire une mosquée à Ziguinchor notamment la grande mosquée de la zone sud, il décéda très tôt conformément à la prédiction du Maître qui lui avait dit qu’il va quitter ce bas monde assez jeune. Chérif Bachir est décédé à l’âge de 49 ans mais son œuvre monumentale restera gravée à jamais dans les mémoires.
Il est de notoriété publique que Chérif Bachir priait toujours sur la Baraka du Maître Seydi Hadji Malick Sy alors même qu’il était un petit fils direct du Prophète Muhammad SAW.
Par Alphahim Mayoro

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Last modified on lundi, 19 septembre 2022 23:44
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